Les longs couloirs blanc, c'était une chose à laquelle Elly était habituée, en vérité ce la faisait un moment qu'elle n'avait pas vu de docteur, elle n'avait pas voulut depuis la mort de Stéphane. Mais là, Elly en fut contrainte, la demoiselle avait eut un rendez vous, les parents de son père adoptif avaient réussit à lui avoir un rendez vous. Bien qu'elle ne voulait pas y aller, la jeune demoiselle s'y présenta tout de même. N'ayant pas réellement un long chemin à faire pour aller jusque l'hôpital, elle y était allée à pied, un peu de marche ne la tuerait pas tout de même. Même si elle avait toussoter un peu de son sang en chemin, c'était gênant, mais elle en avait prit l'habitude, une habitude comme une autre on pourrait dire. Dans le fond c'était le genre de chose que les gens paniqueraient en voyant ça, mais elle, c'était devenu une habitude, chose qu'elle ne pouvait pas changer réellement. Son regard en route c'était perdu vers le ciel, celui-ci était grisâtre mais la pluie ne menaça pas de tomber, cela ne l'avait pas empêcher de s'habiller un peu chaudement, un pull gris foncé au dessus d'un t-shirt à longue manche blanc, pour le bas, un jean noir et des bottines de même couleur. La tenue n'avait pas d'importance car elle avait prit les premiers vêtements arrivés. Enfin, c'était comme ça, ses pas qui l'avaient mené jusqu'ici. Elle n'avait plus qu'une petite chose à faire, c'était d'attendre que le médecin l'appel, cela devait être à elle et il se montra être 9h50 sur l'horloge de l'hôpital.
Le temps qu'elle attende, elle observa une photo de son père adoptif, photo qu'elle remit vite en place dans sa poche, elle ne voulait absolument pas qu'on voit sa photo, elle voulait rester la demoiselle banal que l'on oubliera quelques heures après l'avoir vue. C'était comme ça et pas autrement pour elle, la demoiselle ne voulait absolument pas que l'on s'attache à elle, c'était une crainte, ne voulant pas faire mal aux gens. De toute manière, qui pouvait se soucier d'elle ? Personne. Réellement personne. C'était sa pensée. Et elle voulait la garder car pour elle, c'était la meilleure chose à faire pour éviter le contacte avec les autres personnes. L'attente lui sembla longue, elle ne regarda pas l'horloge pour autant, après tout la jeune demoiselle avait un peu de temps. Son regard se perdit sur le sol, en fait elle ferma un instant les yeux, voulant se perdre dans une rêverie, hors cela ne fut pas le cas, relevant donc le regard, elle fixa désormais la porte du bureau du médecin avec qui elle avait rendez vous. Elle se fichait de qui cela pouvait être. Après tout, elle n'était au yeux de tous qu'une simple patiente, une personne banale, c'était ça qu'elle se disait. Mais est ce que l'on allait la considérer réellement ainsi ? La demoiselle ne se posa pas la question, enfin, elle ne se la posait plus. Ce fut ainsi qu'elle prit la décision de rester assise, mais très vite la porte sembla s'ouvrir. C'était sûrement à son tour.